Australie #3 : Ayers Rock (Uluru)

By Seb
Cet article fait partie de la série Australie
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De Sydney vers Ayers Rock (Uluru)

Nous quittons Sydney pour le centre rouge (Red Center ). Cette région aride située au centre de l’Australie appelée l’Outback (arrière-pays) détient quelques merveilles de la nature. L’emblème de cette contrée sauvage est Uluru (Ayers Rock), un rocher sacré vénéré par le peuple aborigène. Nous prenons le train à Central direction l’aéroport national de Sydney (il y’a une gare pour les vols nationaux et un pour les internationaux.) Coup de stress, nous sommes devant le quai et un local nous annonce que le train est annulé. Des pancartes indiquent qu’un bus a été affrété pour amener les touristes à l’aéroport. Le bus est à l’heure, nous attrapons notre avion Low Cost Jetstar après une bonne montée d’adrénaline. Tout le service à bord est payant mais il a le mérite d’avoir été ponctuel.

Ayers Rock Campground cabin
En haut à gauche notre Bungalow du Ayers Rock Campground cabin
Ayers Rock alias Uluru, est un relief isolé (appelé inselberg) de 348 mètres de haut
Ce lieu est sacré pour les peuples aborigènes Pitjantjatjara et Yankunytjatjara. On trouve de nombreuses fresques sur le rocher sacré Uluru.

Nous arrivons à l’aéroport d’Ayers Rock, il est minuscule. Quelques mètres après être descendu de l’avion sous un soleil de plomb (40° environ) nous prenons notre petite voiture louée chez Avis (voiture compacte type VW Golf) . Premiers pas avec la conduite à gauche, nous touchons un ou deux trottoirs mais tout se passe plutôt bien, même si les premiers croisements ou rond points (à prendre en sens inverse) se révèlent… déroutants. En fait le plus difficile est de ne pas enclencher les essuie-glace à la place des clignotants. Les premières mouches font leurs apparitions , elles sont petites mais TERIBLEMENT hargneuses. Il parait qu’elles arrivent à rendre certain animaux fous, et ben ça ne m’étonne pas car après quelques minutes elles commencent à nous rendre dingue ! Nous passons rapidement à notre camping sur Yulara ou nous avons loué un bungalow (Ayers Rock Campground cabin). Il n’est pas vraiment tout frais mais il conviendra bien pour une nuit (wifi payant, douches et toilettes collectives dans un état correct). Nous effectuons un petit tour à l’unique supermarché d’Ulara, les prix sont prohibitifs (8$ le kilo de banane par ex), mais vu que l’on a pas le choix dans ce désert de sable… Nelly se jette sur un filet anti insecte censé protéger des horribles mouches, pour ma part je vais essayer de vivre l’expérience en compagnie de ces millions de mouches. Mouches cherchant à s’introduire dans le nez, la bouche ou les oreilles !!!! SATANÉ MOUCHES !

En haut à gauche  » The wave cave « , le vent à taillé la roche telle une vague.

Direction Uluru à une trentaine de kilomètres . Le parc « Uluru Kata Tjuta National Park » est payant (pass 25$ adulte pour 3 jours, comprend la visite des monts Olga), il appartient au peuple aborigène des Anangu. Nous entamons le tour du majestueux rocher , il mesure 348m, c’est le deuxième plus grand monolithe du monde après le Mont Augustus qui siège également en Australie. Le tour d’Uluru (randonnée « Base Walk » ) prend un peu moins de 5 heures pour 10km, nous n’aurons pas le temps de le contourner entierement. Afin de respecter les croyances des aborigènes nous ne tenterons pas de gravir le rocher, même si l’envie ne manque pas. Le soleil commence à se coucher, nous retournons vers l’entrée du parc ou se trouve un parking/spot pour observer le couché du soleil (bien indiqué sur une carte fournie lors de l’achat du ticket d’entrée).  Malgré l’affluence sur le parking nous nous sentons seuls au monde, les tons du rochers changent selon l’inclinaison du soleil, un moment magique! Avant de grignoter et d’aller rejoindre Morphée nous faisons le plein d’eau et d’essence (appelé «Unleaded» en Australie). Ca nous coute une fortune, mais il va falloir s’habituer , tout dans l’Outback est deux fois plus cher qu’ailleurs. Le camping dispose de douches à l’extérieur ,pas de derniere jeunesse, mais tellement agréable au milieu du désert.

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