- La Réunion #1 : Piton de la Fournaise
- La Réunion #2 : Boucan Canot et St Gilles
- La Réunion #3 : Cirque de Mafate et le Piton Maido
- La Réunion #4 : Cirque de Salazie
Île de l’archipel des Mascareignes, nichée au milieu de l’océan Indien, l’île de la Réunion est une terre de reliefs. A l’opposé de sa voisine l’île Maurice, l’île de la Réunion n’est pas une île qui regorge d’étendues de sable blanc et fin. La Réunion est une île aux multiples facettes qui ravira les randonneurs ainsi que les amateurs de paysages remarquables et variés. Près de 1000 kilomètres de randonnées pédestres sont déjà balisées, et nous n’en avons clairement parcouru qu’une infime partie. A savoir qu’une voiture est presque indispensable pour profiter pleinement de l’île, on peut d’ailleurs en louer des la sortie de l’aéroport de St Denis. Il est toutefois possible de bénéficier du réseau de bus de l’île, mais ce ne sera vraiment pas le plus pratique.
LE PITON DE LA FOURNAISE
Incontestablement le lieu à voir à la réunion, son ascension nous a sidérée. Ce volcan effusif actif de la Réunion de 2631 mètres est l’un des plus surveillés de la planète (juste après le volcan Kilauea à Hawaii et l’Etna en Italie). On peut y observer fréquemment des coulées ou projections de lave. On y accède par Bourg Murat dans la plaine des cafres soit en venant de l’est via St-Benoit soit en venant de l’ouest via St-Pierre, un véhicule est encore une fois préférable. Après avoir traversé la très lunaire « Plaine des sables » un parking de 280 places vous attendra au « Pas de Bellecombe ». Un bel et long sentier vous conduira ensuite du col jusque dans la Caldeira de « l’enclos fouqué » (dépression circulaire faisant penser à un chaudron) . Une fois dans la caldeira vous n’aurez plus qu’à suivre les pierres peinturlurées de blanc.






Jusqu’au cratère Dolomieu il vous faudra environ 6 heures de marche aller-retour, avec une belle pente glissante au niveau du cône du volcan (des morceaux de lave très légers ont tendances à s’échapper sous les foulées), on peut se couper facilement et il y’a des effondrements fréquents. Lorsque nous étions monté l’ascension était interdite (oui je sais, c’est pas bien) suite à un arrêté préfectoral. Faites donc attention, partez très tôt (la brume arrive très vite), apportez des vêtements chauds cela même en été, de l’eau, de bonnes chaussures et surtout ne tentez pas le diable. Si l’on devait venir vous chercher la haut je pense que la facture serait extrêmement salée. C’est néanmoins une ballade vraiment inoubliable tant le décor est spectaculaire et arrivé la haut nous sommes juste resté subjugués.
En tout cas ne sous estimez pas cette randonnée et ne partez pas trop tard. Quelques randonneurs y ont perdus la vie , perdus dans le brouillard ou surpris par la nuit et le froid. Même des locaux y sont restés en 2015, la faute à la météo. Partez tôt pour éviter le brouillard, prenez de l’eau, de quoi vous couvrir , de bonnes chaussures , une lampe frontale et éventuellement un sifflet. Lors des périodes d’éruption il y’a généralement une équipe de secours qui reste sur place vers « Foc Foc ». En 2015, 23 personnes ont été secourues par les pompiers en seulement deux mois.
La roche est très légère , presque poreuse, elle semble s’évader sous vos pas. Nous l’avons fait en basket mais des chaussures montantes capables de maintenir vos chevilles sont recommandées. Sinon techniquement cette montée n’a rien de très compliquée .


Des ULMs et petits avions proposent de faire le tour des cirques et du Volcan, pour notre part nous avons trouvé cette visite aérienne moyenne, on prend beaucoup plus de plaisir à découvrir ces endroits à pied. Néanmoins, cette ballade peut se révéler inoubliable si vous êtes avides de sensations fortes. En passant par Felix ULM à St Paul, et en tombant sur un des deux pilotes téméraires, vous pourriez avoir une partie du vol extrêmement acrobatique (ca se négocie en tête à tête avec le pilote), frissons mémorables en perspective.


La Route des laves. Impressionnante à voir. Depuis l’éruption en 2007 du Piton de la fournaise, une route a été construite par dessus une coulée de lave entre Saint-Philippe et Sainte-Rose. On y aperçoit encore de la fumée qui se dégage de la roche. Tout a été brulé sur le passage, une trace noire de 140000 millions de mètres cubes s’écoule de la montagne à la mer, on se rend compte alors de la puissance d’un volcan qui paraît pourtant si paisible au repos.


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